Star Wars et les manga ?Idée d'article
J'ai mis quelques images à ma vas vite, ce sera à retravailler pour l'article final.
C’est un article un peu particulier, j’en ai eu l’idée en regardant une critique video internet de l’épisode I de Star Wars : La Menace Fantôme. Outre l’humour omniprésent et les remarques pertinentes sur ce film qui est (à mon sens) une honte pour la saga (et les suivants ne rattrapent pas vraiment le coup), le type en critiquant ce film et en mettant le doigt sur ce qui ne fonctionne pas en termes de narrations, formule des règles intéressantes, qu’on retrouve dans de nombreux films populaires, mais aussi dans des mangas.
Nous nous intéresserons dans cet article uniquement à la partie sur les personnages, le reste des autres vidéo est accessible en bas de page, sachant tout de même qu’elles sont en anglais sans sous-titre, ce qui peut légitimement en rebuter plus d’un.
J'aurai besoin de votre aide pour que vous me listiez quelques mangas où le personnage principal obéirait aux règles énoncées plus bas. Pour l'instant je pense évidemment à Naruto ou Bleach, mais mes références sont très limitées, ce serait bien d'étoffer ça pour renforcer le parallèle entre ces remarques sur star wars et son application dans le manga.
THE PROTAGONISTLe chroniqueur s’attaque en premier aux personnages de ce film, sachant qu’il s’agit généralement d’un des éléments les plus importants. Dans la plupart des films, le public a besoin d’un personnage avec lequel s’identifier. Dans le cas de Star Wars, puisque l’on se retrouve dans un univers peuplé d’Aliens, de monstres, et autres bizarreries, ce besoin d’identification se fait ressentir de façon d’autant plus urgente. Il lui faut une personne normale pour la guider à travers l’histoire. Ce n’est pas une règle incontournable et éternel pour toute Å“uvre, mais il fait remarquer que ça fonctionne bien pour les principaux genres populaires comme la science fiction, le genre super héros, l’action, le fantastique.
Quelques exemples de protagonistes obéissant à cette règle :
-Marty McFly (Retour vers le futur)
-John McClane (Die Hard)
-Billie Peltzer (Les Gremlins)
-Sarah Conor (Terminator)
-Neo (Matrix)
-Peter Parker (Spiderman)
-Rocky Balboa (Saga rocky)
Le protagoniste démarre généralement l’intrigue en bas de l’échelle, il est coincé dans son environnement qui l’empêche de se développer et de s’ouvrir au monde. Il n’est pas au bon endroit dans sa vie, tout ne se passe pas comme il le voudrait. Ils subit les choses, passif plutôt qu'acteur (mais ça va changer !).
Partant de là il finit par rencontrer un obstacle ou un contretemps, si l’identification est réussie, le spectateur espèrera alors qu’il triomphera face à l’adversité. De là part tout l'intérêt de suivre un personnage à travers ses aventures.
Ces codes sont évidemment applicables à la trilogie originale de star wars. Luke Skywalker est un jeune fermier vivant sur la planète tatooine, mais il aspire à un plus grand destin.
Le fameux plan où il observe les deux soleils couchant et la mise en scène nous fait bien ressentir son besoin de se mouvoir dans un univers plus large, tout coincé qu’il est sur sa planète désertique.
Pas besoin de long discours, ici la conjonction image/musique fait tout le travail.
Il fera alors la rencontre d’Obi Wan Kenobi (l’équivalent de Gandalf dans le seigneur des anneaux ou d’Auron dans Final Fantasy X), le vieux sage qui va l’initier « à faire ses premiers pas dans un monde plus vaste ». Après un premier clash avec l’Empire, Luke décide que plus rien ne le rattache à son ancien environnement, et peut partir sauver la princesse aux côté des forces rebelles.
Déterminer qui est le personnage principal, faire s’identifier l’auditoire à celui-ci, lui faire ressentir ses aspirations (qui décideront en grande partie de la suite de l’histoire), voilà des bases essentielles à une histoire bien racontée.
Maintenant voyons voir ce qui coince dans l’épisode I, et qui devra constituer un devoir de mémoire pour les générations futures quand à ce qu’il ne faut pas faire.
WHO’S THE MAIN CHARACTER ?
Difficile de déterminer qui est le personnage principal de l’épisode I. Peut-être les deux jedi du début du film, mais ils sont simplement en mission diplomatique, et leur personnage sont inconsistants. Peut être la reine amidala, après tout Nathalie Portman est très mignonne, ce qui crée une
empathie instantanée mais enfin c’est une reine qui négocie d’obscurs traités politiques au sénat et dont on ne comprend pas vraiment les ressorts dramatiques. Peut être Anakin le blondinet crispant, mais il apparait très tard dans le film, et n’est qu’un enfant qui ne comprend pas ce qui se produit autour de lui.
Non seulement le personnage principal est indiscernable, mais les protagonistes en général ne sont pas écrits.
Et c’est là l’un des tours de force de cette petite vidéo, de se demander ce qui fait la force d’un personnage en général. Ceux de la trilogie originale sont tous plus ou moins identifiables de par leurs traits de caractères contrastés :
Han Solo : Le pirate de l’espace beau gosse, crà¢neur, tête brulée, qui se veut vénal mais qui a un grand sens de l’amitié.
Obi Wan Kenobi : Un vieux sage qui vit dans le désert, on le considère au début comme fou, mais c’est lui qui guide l’intrigue tout du long, il possède
un savoir ancien et la maà®trise d’une force mystérieuse. Il reste calme en toute circonstance.
Dark Vador : Le méchant, un être froid et mécanique, il est aussi violent et sans pitié.
C3PO : Le faire valoir de service, un robot maniéré et peu téméraire. Il ajoute une touche comique à l’intrigue.
Tous ces personnages s'équilibrent se complètent, et rendent l'histoire vivante.
Maintenant essayez de décrire en quelques mots les personnages de la prélogie :
Qui Gon Jin :

Reine Amidala :

Jar Jar Binks : Il marche dans une bouse sur tatooine et tire la langue.
Bref, tout ça pour dire qu’une bonne histoire a besoin de personnages dont les contrastes de la personnalité et les motifs sont clairement
identifiables en quelques mots, sinon cela crée une indifférence généralisée vis-à -vis de l’action dramatique que l’on est amené à observer.
Ce qui reviens à foirer méchamment son coup.
Pour peu que vous maitrisiez à peu près l'anglais et que vous détestiez l'épisode I, je vous encourage vivement à regarder la série de vidéo qu'il a fait sur l'épisode I et II, qui sont très droles et remplies de conseils intelligents :